TAG 1

« Le tag est la seule expression qui permet d’établir un dialogue direct, franc et spontané entre le spectateur et l'auteur. C’est une signature d’artiste. »

Née en 1978 en banlieue parisienne, LADY K. a osé rompre les codes très masculins du « writing » en imposant sa posture féminine unique. Son excentricité extrême dans le choix de ses actions, du stylisme et de l'attitude, font de son esthétique une singularité dans le monde de l'art.

Ses performances surréalistes « calligramminimalistes » inspirent désormais nombre d'artistes de par le monde.
Nous pouvons d'ores et déjà utiliser la terminologie « Lady.Kaisme » pour nommer les reprises de ses concepts par ses pairs, qu'elle nomme « overpressionnisme ».

L'image d'Epinal du peintre est bouleversée : à la blouse tachée est troqué une robe pailletée à la longue traine, un imposant manteau de fausse fourrure, le béret est remplacé par des perruques roses, violettes, bleues. La besace ? Le « neverfull » de Louis-Vuitton.

Dessinatrice compulsive depuis son plus jeune âge, LADY K. remplit des carnets de croquis et des toiles en fusionnant avec brio le « writing » et la science. Les formules mathématiques s’intègrent avec grâce et à-propos dans un lettrage dynamique et (bi)chromatique, ses aquarelles sont empreintes d’une grande tendresse que contrebalance l’énergie des lettres latines, cyrilliques, arabes, chinoises...

Avide de données sur le monde, LADY K. lit énormément des livres de toutes disciplines (de la philosophie à la physique quantique en passant par les neurosciences et la politique) qui viennent enrichir sa réflexion artistique.
Ses œuvres sont exposées et vues dans de nombreux pays, en Europe, aux USA ou en Russie. Les séjours qu’elle a effectués dans des villes comme Berlin, Moscou, Rome, Londres, ou encore les portes du Sahara, imprègnent ses recherches plastiques.

Nul doute que LADY.K figure emblématique du « writing », continuera de marquer l'histoire de l’art, avec sa forme d'expression aussi innovante qu'a pu l'être l'abstraction.